Édito
Les acteurs du spectacle vivant et de la culture peuvent aujourd’hui s’appuyer sur différents modèles pour lancer ou pérenniser leurs actions en diversifiant les ressources. Aux côtés des financements publics (subventions, conventionnements, appels à projets…), le sponsoring ou parrainage, le mécénat culturel et le crowdfunding (« financement par la foule » décliné en France sous le terme « financement participatif »), sont des modes de financement privés. Ils répondent à des objectifs, des pratiques et des cadres réglementaires qui leur sont propres. Bien que seul l’argent public permette de sécuriser la création artistique face aux aléas de la conjoncture le recours aux financements privés se place aujourd’hui comme un levier à maîtriser, aux dynamiques multiples. Cette fiche propose un panorama de ces différents modes de financement privés, un éclairage sur les logiques à l’œuvre et les principaux enjeux ainsi que quelques pièges à éviter. Nous ferons un focus particulier sur le financement participatif.