communiqué
La culture enrichit la vie de tous et toutes, au quotidien, sans qu’on en prenne toujours la mesure : qu’on écoute un morceau de musique ou la radio, qu’on lise quelques pages d’un ouvrage, qu’on regarde un film ou même distraitement une oeuvre d’art… A chaque instant de nos vies, la culture est présente, elle irrigue tout le pays, grâce au relais des pratiques amateures, des bénévoles et des initiatives des communes notamment rurales. La culture contribue à forger les identités de chacun et à bâtir une société inclusive, émancipatrice, démocratique et durable.
Souvent considérée comme “non essentielle” la culture est souvent le parent pauvre des politiques publiques. La crise sanitaire a par ailleurs constitué un marqueur de dysfonctionnements anciens et souvent systémiques de nombreux secteurs. Les difficultés actuelles du secteur culturel n’en sont pas une conséquence directe mais le cumul des crises porte en lui une menace très sérieuse. Ayant des modèles économiques déjà contraints avant la crise sanitaire, les acteurs de la culture sont ressortis très fragilisés par les confinements et mesures sanitaires restrictives. Les difficultés économiques actuelles soulèvent la question de la pérennité de certains d’entre eux, menaçant la globalité du modèle culturel dans ce qu’il avait de vertueux : diversité artistique, présence sur les territoires, adresse au plus grand nombre.
Comment faire de la culture un sujet commun, ce commun qui fait une société ?
Vincent Moisselin (membre du Groupe des Entreprises, représentant la Fédération des Entreprises du Spectacle de l’Audiovisuel et du Cinéma -FESAC-, dont il est Vice-président) est le rapporteur de la Résolution au nom de la Commission de l’Education de la culture et de la communication, présidée par Jean-Karl Deschamps (Groupe des Associations) qui sera présentée le 9 mai à 14h.
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