C’est peut-être déjà fait mais si ce n’est pas le cas, ce serait intéressant de croiser les analyses bourdieusiennes du goût artistique, proposées à la fin du siècle dernier, avec les mutations du goût musical depuis les années 2010. La disparition progressive de la fidélité aux genres, le mélange esthétique terne si cher aux playlists des plateformes, mais aussi l’exacerbation des tendances poptimistes versus rockistes, le nouvel académisme, ou encore le snobisme inversé sous ses formes les plus extrêmes et l’énigmatique sincérité des affects post-ironiques de la hyperpop, avec ce feeling troublant qu’on pourrait pourquoi pas appeler l’hypergoût (hypertaste ?)…
Source / Lire la suite : Comment le goût musical vient aux lycéen.ne.s